S’est-elle enfermé dedans et a perdu la clé ? A-t-elle renoncé à sortir ?
L’a-t-on enfermée là ?
Nous ne le saurons pas et d’ailleurs rester ici lui convient. Le balcon sur cour suffit amplement à la distraire.
Elle n’a pas de prénom mais une voix intérieure. Elle parle, nous parle et distille des constats à l’humour enfantin poussé en ses confins, une argumentation strictement conduite pour ne mener nulle part, un regard stupéfait sur la banalité des choses modernes. Elle pourrait avoir des velléités de mieux faire, mais voyez vous, aucun besoin ne se fait vraiment sentir et les livres sont là qui veillent (surveillent ? )
Parfois quelque chose s’installe près d’elle et c’est un importun…
Elle appartient à cette race jamais tarie de personnages qui "préféreraient ne pas."